samedi 25 août 2007

1e jour sur Chiang Mail, avant le trekk...

Arrivé à Chiang Mai lundi 23 aout (et non pas le 13 !! Mea culpa !), dans l'après-midi, après vérification de la réservation de la chambre pour cette nuit, du trekk organisé dans la jungle du mardi 24 au jeudi 26 aout, nous avons rendez-vous avec tous les inscrits à ce trekk à 18h.

Nous prenons alors le temps de souffler un peu, de nous installer, ...; puis partons faire quelques pas dans la ville, à 5 minutes à pieds de l'auberge.

Le coeur de ville est entouré d'un chenal carré, d'une 10e de mètres de large, dont le côté intérieur laisse apparaître de temps en temps les traces d'anciens versiges d'une fortification en briques.

Des temples à tous les coins de rue, nous en visitons quelques uns de splendides. Nous discutons même avec un moine, pieds nus sur une passerelle en bambou, au milieu d'un magnifique jardin bien protégé derrière le temple. Petit moment privilégié très reposant pour l'esprit...

La circulation n'a rien de comparable à celle de la capitale, même si elle reste assez continue.

Pas autant de taxi ou tuk-tuk en tout cas, pour venir nous casser les pieds... Mais il y en a toujours au moins un, bien caché, qui nous attends sans rien dire, et surgit au dernier moment, avec leur répliques répétitives “Hello where do you come from where do you go what are you doing 50 baths an houre to visit temple in the city ?”; ce à quoi je réponds cordialement “no thank you, bye bye !”.

Je préfère leur répondre gentiment, brièvement, mais systématiquement, plutôt que d'adopter une attitude trop sèche et silencieuse, même si je ne leur ai rien demandé. Histoire de leur montrer que je tiens à maintenir un bon rapport convivial entre leur attitude commerciale insistante et ma position de touriste à fort pouvoir d'achat, et améliorer le respect humain, sans quotionner dans une attitude inverse une attitude sans scrupule de leur part à vouloir dépouiller sans état d'âme les touristes “vaches à lait” !

Je pense, mais nous y reviendrons dans un chapitre spécial de synthèse sur quelques points qui nous ont marqué en Thailande et au Vietnam, que les commerçants thailandais, pris par cet angouement des touristes pour cette destination réputée peu chère, ont changé radicalement leur attitude depuis seulement quelques mois, vu les différents témoignages des amis qui ont pu en revenir avant notre départ. Les tarifs des locactions, des taxis, des commerces en tout genre, de la restauration... ont doublés. Cela reste encore peu chère, mais vu le prix du billet, cela devient très vite honnereux au total ! Un petit euro par ci, par là, mine de rien, si tout est facturé dans cet esprit de faire payer à tout vent le touriste qui arrive au pays, cela devient vite très cher, autant qu'en France dans certains cas !

Notre attitude, en fin de blog, sera donc de dénoncer tous les mauvais points (avec des adresses précises, pour ne pas généraliser !), et de mettre en avant les bons coins où il fait encore bon vivre sans se ruiner !...

Oups ! 18H déjà ! C'est l'heure du breafing avec notre guide Jacky, et les autres aventuriers.

Jacky est un thailandais de 45 ans, qui en fait beaucoup moins. D'un physique sportif, et d'un bon mental très positif, il a vraiment l'air de savoir motiver et diriger une petite équipe de touristes novices lachée en pleine jungle !
Nous sommes 6 inscrits, et attendons une 7e personne en soirée.
3 couples : Ackim et Sara, Madja et Maxime, Julie et moi.

Le premier couple est très jeune, 21 pour le garçon et seulement 20 piges pour la fille !

Le second coupe est un peu plus agé : 25 l'une, 28 l'autre.

Ca va nous rappeler nos années d'étudiant...

Sara semble très fermée, voir très autaine. Je pense qu'elle manque de maturité. Les autres montrent beaucoup plus d'ouverture d'esprit, mais n'ont pas une mine très enthousiaste.

Durant l'exposé du guide, sur le déroulement de ce trekk de trois jours, il arrive, avec beaucoup d'humour et d'energie aussi, à détendre un peu l'atmosphère, où les plus jeunes semblent se chercher comme s'ils avait encore quelque-chose à montrer, ou cacher, vu notre age. Petit à petit, se rendant compte sans doute que nous ne portons pas de jugement attif, et avons aussi de l'humour, la confiance finit par s'installer. Les liens s'affirment un peu. Comme le dit le guide, dans la jungle, nous ne pouvons plus compter que sur nous; nous sommes ensembles, et devons rester “happy” !

Seule Sara reste fermée. Elle et son ami demande s'il est possible de faire cette marche avec des tongues ou de simples balerines. Je crois réver ! Le guide a beau leur expliquer, il n'en tiendrons pas compte ! Ils partirons en tongue ! Incroyable ! Je me dis que ceux là abandonneront dès la première heure ! Je n'en reviens pas, et ne comprends pas pourquoi ils s'obstine ainsi. Mais chacun se gère comme il l'entend. Toute l'équipe est avertie, le guide a bien fait son travail. Le reste est à la responsabilité de chacun...

Durant ce raid, heu... cette petite rando (lapsus de sportif aux jambes galopantes !), la nouriture est prévue, pas les boissons ni l'eau (!!). En fait, le guide nous explique que l'on passera par des étapes villages (un peu comme sur l'autoroute, en France !), dans la jungle, où les villageois nous aurons préparé à manger, et nous vendrons les bouteilles de soda ou eau à un prix plus élevé qu'en ville, devant les porter à dos d'homme ou de “chameau thailandais”... 18 km et 2000 m, c'est la distance et le dénivelé totaux du trekk. Ca va, on va pas mourir ! Mais c'est vrai que cela n'a rien à voir avec un parcours sur terrain plat sans encombre. C'est la jungle !! Avec toutes les bébêtes et végétation luxuriante que cela suppose ! On n'a pas rencontré Tchita, Tarzan ou Jane, mais pas loin...

Après ce premier contact fort instructif, Julie et moi rejoignons un groupe de 4 irlandais, au bord de la piscine de la guest house. Ils sont très sympa, discutent volontier. Tous sont au chomage. Ils ont démissionné pour faire ensemble un tour du monde ! Géant ! Ils en sont à leur premier mois. après, destination Australie, Nouvelle-Hélande, Fiji...

L'eau de la piscine est par contre très asside. Pas d'odeur de chlore, mais plutôt de vinaigre ! Ca pique trop aux yeux ! Le temps d'aller chercher mes lunettes de natation, la 7e personne du trekk arrive, et vient discuter avec nous. Elle s'appelle Loes, est Hollandaise, 25 ans, mature, et aime voyager seule. Elle vient ainsi de la Mauritanie, et continue son périple en Thailande. Son anglais est excellent; Elle montre aussi, comme les irlandais, beaucoup de passience, devant notre difficulté à parler cette langue commune.

Nous discutons ainsi, tout en barbottant pour les uns, et cirotant une bière pour les autres (qu'est-ce qu'ils allignent comme bouteilles, les irlandais !!), ou les deux à la fois... jusqu'à 21h30. Un des gérants vient alors nous prévenir que le bar est fermé, mais que nous pouvons continuer à discuter au bord de la piscine. Puis il vient s'assoire à une 10e de mètres de nous, sans vraiment se méler à la conversation. Tout en nous obsevant d'une curieuse façon, il se roule un gros cigare en feuille de banane. L'odeur suspecte n'est pas trompeuse ! Les irlandais, intrigués par sa mise en scène, demande à fumer quelques staffes son pétard. Il le fait circuler volontier, et retourne s'assoire à sa place. Les Irlandais lui demande son prénom. John ! Héy ! Like me ! S'esclame le plus sobre. Ils tentent d'approfondire un peu la discution, mais l'homme finit par se lever, et partir, nous souhaitant une bonne soirée. Etrange personnage. C'est le même homme qui m'avait abordé, en arrivant à l'auberge.

Je commence, comme Julie, à avoir serieusement la dalle !

Je suggère que l'on aille manger en ville, à côté du “Night market”, un petit marcher de nuit pour touriste. Les irlandais nous parlent d'un pub (évidemment !), où un guitariste thailandais assez réputé y donne régulièrement quelques représentations. Nous proposons d'essayer de nous y retrouver vers les 23h, si l'on tient encore debout...

alors que nous commençons à sortir de l'auberge, le gérant fumeur de joint nous interpelle. Il nous propose d'appeler un taxi pour aller à notre night market. Pour moins de 80 baths à trois, c'est possible. Nous nous montrons septiques, et continuons à marcher. Nous sommes déjà sur le trotoire, prêt à nous y rendre à pieds, d'autant plus que sur le plan, cela semble très proche. Il nous emboîte le pas, nous devance, et sans rien dire, ouvre la porte arrière de sa voiture, en nous invitant à y monter, pour nous y conduire. Loes s'y laissant piéger, ne sachant pas comment la convaincre vite fait de faire demi tour, faute de manque de spontanéité en langue anglaise, Julie et moi l'accompagons ! Aih aih aih... Ca me rappelle quelque chose de pas bon du tout !! N'étant ni chauffeur de taxi, ni de tuk-tuk, son geste est pour moi tout à fait gratuit. Aussi lorsque l'on arrive au lieu prévu, à peine 5 minutes plus tards à petite allure, j'ouvre la porte pour sortir de ce traquenard sans me sentir redevable de quoi que ce soit, alors que les filles demandent combien doit-on pour la course !!! C'est bon, c'est grillé ! Obligés, Julie lui verse 100 baths, sur lesquels il en rendra 20 à notre retour nocturne, n'ayant la monaie sur lui (tu m'étonnes !!). C'est sur que 80 baths, divisé par 3, c'est dérisoir (à peine 50 cts d'euros); mais ce n'était pas à ce type à les recevoir ! Il fait une illégitime concurence aux vrais chauffeurs de taxi ! Sale type ! Vraiment pas digne de confiance, ni honnette pour un sou celui-là !!

Nous irons manger dans un petit restau à la décoration en terrasse tout en bois, mais à l'accueil très hostère. Impossible, aussi, de se faire rendre la monaie sur 1000 baths pour une consommation de 280 baths (pour 2) ! En fouillant dans les poches, on arrivera à un total de 271 baths. Tant pis pour le restaurateur ! C'est sa faute. La caissière l'a d'ailleurs reconnu.

Fatigués, nous ne nous balladerons même pas au marcher de nuit, d'ailleurs pas si intéressant que cela. Nous rentrerons à pieds, en demandant notre chemin à quelques commerçants. Julie récupérant sa monaie, notre sommeil sera bien mérité, pour se réveiller à 7h40, prêt pour l'aventure en jungle. Etant en demi-pension, nous prenons notre petit déj à l'auberge. Un classique américain, sans plus.

Les premiers réveillés, nous déposons nos gros sacs en consigne et rendons les clés de la chambre, pour les récupérer normalement à notre retour dans trois jours. Les autres aventuriers arrivent un peu plus tard...

Et c'est parti pour une nouvelle aventure !!

Paolo

Baie d'Along 2_ Un p'tit coin d'paradis... (du jeudi 16 au samedi 18 août 2007)

Bonjour, bonjour ! Ca va, ça va ? So Wat dee Ka !


Et voilà la suite de notre sejour dans la Baie d'Along...

On s'est fait un repas pantagruelique le soir. On en a profité pour découvrir un peu chacun : Robert est un ancien danseur de ballet classique et a monté sa compagnie de danse; Catherine est comme moi, instite remplaçante et Tina est architecte. Apparemment, à Vancouver, ils n'ont pas la crise du logement que l'on a en France puisqu'elle aussi a démissionné de son boulot pour faire ce voyage... décidément !

L'ambiance était tellement détendue que chacun a vaqué a ses occupations, certains jouaient au billard, d'autres bouquinaient, papotaient... c'était vraiment chouette. En ce qui me concerne, je me suis regalée a faire des essais de jeux de couleurs avec mon appareil... il est vraiment top cet appareil ! Et ensuite, plus poignant, j'ai pas mal discuté avec un jeune vietnamien de la guerre du Vietnam et de ses conséquences drammatiques et du fait que dans les programmes d'histoire en France, on nous en parle très (trop) peu... comme la guerre d'Algerie d'ailleurs... ou Dien Bien Phu... enfin tout ce qui n'est pas glorieux, quoi ! (Comme le dit Paolo, "La mémoire de l'histoire appartient aux vainqueurs").
On s'est couchés assez tard... et réveillés assez tôt... Ceux qui voulaient sont partis visités Cat Ba et nous, on avait très envie de profiter des canoés mis à notre disposition pour visiter les îles d'à côté...
On a donc demandé a l'équipe de nous prépaper un petit pique-nique et ils poussent même la perfection jusqu'a nous mettre tout ça dans des boites plastiques à glisser dans les compartiments étanches de nos canoés...

Vers 11h, on est partis à 3 canoés : 1 pour Robert, 1 pour Catherine et Tina et 1 pour Paul et moi. Et voilà, c'est parti pour une belle balade, comme je les aime, dans le calme et à "ras d'eau", à la découverte des îles avoisinantes. Attention de ne pas se perdre ! En fait, les repères sont plutot faciles puisqu'au milieu, on repère bien l'immonde Cat Ba et ses buildings !
Franchement, c'est honteux d'autoriser des trucs pareils ! On est dans une vraie merveille de la nature et ce gros tas gache le paysage !
Au milieu d'une jonchée de poissons crevés, de sacs plastiques et de chassures, on découvre une nature toute vierge et magnifique. Le contraste est désolant... on pagaie 2 bonnes heures et vers 13h, on se choisit une superbe petite île déserte pour pique-niquer... la plage nous parait propre, le point de vue est top, allez zouh! On y va !
On manoeuvre, on gare nos engins et plouf ! On étale nos affaires et le repas sur la plage !
Comme d'habitude, on nage un coup avant même de faire quoi que ce soit, ça rafraichit drôlement!
Au menu : des boulettes de poissons, des nems (mais quand je dis "NEMS", ce sont de VRAIS nems vietnamiens ! Et là, je me rends compte qu'en France, je n'en ai en fait jamais mangés... la feuille de riz est extremement fine, presque translucide, la garniture est vraiment conséquente et ce n'est pas gras du tout) et des fruits en dessert.
Séance baignade, rigolade, discussions sérieuses et ensuite : c'est reparti avec les pagaies !
Il doit être 14h. C'est drôle, parce que le vent est extremement irrégulier : on passe du calme plat derrière les îles, à la bourrasque lorsqu'on arrive à découvert, en plein ocean ! Pour ma plus grande joie, je n'ai pas vu un aileron de requin du séjour ! C'était un peu ma hantise... oui, ça va, je sais : le Grand Blanc, c'est dans "Les Dents de la mer"... n'empèche que dans le groupe, je ne suis pas la seule à avoir une petite appréhension. En tout cas, l'eau est complètement trouble a cause de la saison des pluies et comme on ne voit pas le fond, j'ai vraiment du mal à nager réellement. D'ailleurs, je ne me sens bien qu'en dos crawlé ! Au moins, je vois le ciel !

Vers 16h30, on croise sur une autre île, le groupe qui était parti à Cat Ba et qui profite des derniers instants de l'apres-midi pour faire du canoé et se baigner un peu. Apparemment, ils ont apprécié et ont visité des grottes avec des temples bouddhistes. Pas de regret : on a pleinement profité de notre journée en canoé.

On rentre sur notre île paradisiaque vers les 17h.
Paul nage un bon coup, moi je me douche et je bouquine et enfin, vers 18h, on rejoint Tina et Catherine sur la plage pour leur faire le massage qu'on leur avait promis le 1er jour.
1h complete de massage a l'huile pour ces demoiselles ! Les pieds, les jambes, le dos, les mains, les cervicales, la tête... tout ! C'était super agréable de faire ça au calme, sur la plage et elles, elles étaient aux anges j'ai eu l'impression. Paul a massé Tina et moi j'ai massé Catherine. Seul inconvenient : le sable se collait partout et rendait le toucher moins agréable.
A 19h, repas divin... et là,on nous met une musique d'enfer ! Tres douce, un peu genre trip-pop oriental et asiatique en même temps. Je leur demande qui est-ce : Bouddha Bar; mais je n'arrive pas à comprendre s'il s'agit d'un groupe thailandais. Je n'ai pas l'impression. Toujours est-il qu'après le repas, j'ai eu un gros coup de fatigue à cause de mes antibiotiques (ah oui, j'ai eu une angine blanche à cause de la clim dès le début du séjour... maintenant que c'est fini je peux le dire ! Les antibiotiques que j'ai pris m'ont anéanti le foie et les intestins ! Pendant 15 jours, grosse perte d'appetit, gros coup de fatigue... J'ai été bien sonnée. La cure d'amaigrissement par contre a été concluante !)... je me suis allongée pour écouter la super musique de Bouddha Bar et là, le jeune homme à qui appartenait ce CD m'a gentiment offert l'album, voyant que j'avais eu le coup de foudre. J'étais vraiment touchée.

Mais le bougre, il n'a pas perdu le nord : il a du coup insisté pour que l'on participe tous à leur karaoké ! Là, évidemment, je ne pouvais pas refuser une deuxieme fois... On s'est donc retrouvés avec Paul, Tina, Robert et Catherine, à pousser la chansonnette, entourés de Vietnamiens qui assuraient super bien et Robert, lui, il a un don! Sans jamais avoir pris un seul cours, il nous a sorti de ces vibratos... Mazette !

Le lendemain, on est reparti de notre île le coeur serre, a 8h30...
Echanges de mails au petit dej, invitation lancées un peu partout dans le monde : Brunei, Vancouver, Toulouse... y'a plus qu'a !
Le retour se fait dans une ambiance non seulement un peu morose, mais surtout très glauque, car en chemin, sur le coôe opposé de l'autoroute on a vu un accident entre un minibus et un bus... Je peux vous dire qu'on entendait les mouches voler dans notre minibus après...

Apres être revenus à l'auberge, on passe une soiree super sympa avec Robert et la Mexicaine qui nous emmène dans un resto qu'elle a déjà testé et qui parait-il est super bon... tu m'étonnes! Une vraie merveille son plan ! D'ailleurs, il n'y a que des Vietnamiens ici ! Mais là, c'est Paul qui vous a déjà raconté...

Alors à plus tard les amis !
Julie


La Baie d'Along et ses mogotes...

Un pêcheur...

On ne s'en lasse pas... le temps est toujours très couvert par contre...

Un p'tit baleineau vietnamien qu'on a retrouve échoué sur le pont du bâteau... même eux portent des chapeaux ! C'est dire si la tradition est ancrée !!

Sur le bateau, une famille vietnamienne nous a fait gouter leur graines (des sortes de graines de tournesol rouges foncées)

Tiens ! Re- le balaineau ! Il a l'air bien crevé...

Avec Robert, on goute les graines rouges, super bonnes, mais si dures à casser que la femme en noire à ma gauche, le fait pour moi... heureusement que je sais macher !

Les villages flottants, toujours aussi beaux...

Petite pause visite de grottes... elles sont magnifiques ! Et permettent de respirer un peu, parce que la chaleur est opressante. C'est à la limite du malaise en ce qui me concerne !

Notre paradis : c'est ici qu'on a dormi !

Grande discussion sur le Vietnam avec...


... le jeune homme que voici :

Partie de billard endiablée: on compte les points !

Interieur du lieu de vie de l'auberge: tout en bois... superbe!

Attention : Yann vient de jouer !

A toi, mon petit Paul ! Mets-leur la paté !

Ambiance mouvementée avec le vent dans les lampes...


Juste après avoir fait du Tai Chi au lever du jour... vers 6h30, les employés commençaient déjà à travailler...

Et voilà notre journée canoé !
Le Paolo en action... et moi, de dos, avec mon super chapeau... je fais pas vietnamienne, hein? Franchement...














Robert est tout fier et il peut : c'est la première fois de sa vie qu'il fait du kayak !

Au loin, on voit Robert, Tina et Catherine, elles aussi avec leurs chapeaux qui tuent...


Petite baignade le midi...



Un gros poisson-touffe qui sort de l'eau : WOUAHHH ! Au secours, Paul ! Viens me sauver !!! Ah... Pardon! Je ne t'avais pas reconnu, mon cheri... Euh... Sinon, ça flotte toi ? La vie, tout ça ? Bon ben... Voilà, voilà... Ca, c'est fait !

Au retour, sur le gos bâteau qui ne coule pas, mais qui fuit du toit, l'ambiance était a la fête, malgre la pluie !

Retour en thailande, destination Chiang Mail...

Nous partons donc, lundi 13 aout, de notre auberge vers les 9h, après que le gérant, un anglais quadragénaire très aimable, nous ai expliqué où prendre le minibus pour l'aéroport, direction Bangkok. Nous avons ensuite un train pour Chiang Mai à 19h30, pour arriver le lendemain matin vers les 10h...



Vers les 9h, après nos adieux au cours du dernier petit dèj dans cette charmante auberge vietnamienne, nous demandons comment récupérer le bus pour l'aéroport.

Le gérant irlandais nous répond. Son explication est très simple, le départ du bus se situant derrière l'église Saint Josephe, juste deux rues plus loins, à 800 petits mètres de l'auberge.
Bien chargés, un gros sac de 12 kg chacun sur le dos et un "petit" de 8 kilos devant (en bagage accompagné), nous partons confiants, le plan en main... dans la mauvaise direction !!
Sur de nous, nous finirons par nous perdre, et rebrousserons chemin, en nage, pour enfin arriver devant le minibus, à 9h40 !!!
Le plus rigolot là dedans c'est que le seul moment où l'on s'est fait interpeler par un taxi, c'est juste 50 m avant le minibus ! Ils se disputent les clients aux points stratégiques... Soulagés, nous avons aussi le temps de souffler un peu, le minibus ne partant que vers les 10h.



Il ne nous aura couté que 1 euros chacun, et nous déposera à l'aéroport 40 minutes chrono après, comme promis ! Mais quel stress !! Faut vraiment avoir confiance en notre chauffeur ! Comme à notre arrivée depuis l'aéroport, notre pilote n'aura cessé de klaksonner, au milieu d'une foule chaotique de motocyclettes, aux allures cadensées par les dépassements hasardeux de camions en tous genres ! La folie, ce pays ! Est-ce parce que certains d'entre eux croient en la réincarnation qu'ils font preuve d'aussi peu d'insouciance du danger ?



A l'aéroport, notre avion ne partant qu'à 14h pour Bangkok, et l'enregistrement n'étant prévu que pour 12h20, nous écrivons quelques cartes postales, et prenons un petit encas. L'ambiance est relaxe !







Une petite anecdote nous aura couté quelques 400 baths... A notre enregistrement, alors que nous avons cette fois-ci pris soin de délester nos gros sac de soute pour bien bourrer les bagages accompagnés (presques plus lourds !!), Air Asia fixant scandaleusement la limite des bagages en soute très bas, à 15 kg, l'hotesse de l'air nous aura délivré un ticket de vol avec place numérotée, contrairement à l'aller (emplacement libre). Très bien, nous sommes nous dit. Inutile de se presser, l'embarquement ne commençant que dans une heure. Nous attendons donc, assis 20 m devant le comptoire d'embarquement, 13h20... Pendant ce temps, nous remarquons un couple qui se pointe juste devant le comptoire, et n'en bouge plus. Alors que nous étions les premiers arrivés, une file d'attente de 70 personnes se constitue ainsi en moins de 5 minutes; devant ce premier couple. Ayant des places numérotées, Julie et moi ne comprenons pas cet empressement. Cela nous fait bien rire !! A tord, bien sur, car nous comprenons, en rejoignant la fin de file, qu'en rentrant dans l'avion, nos numéros de place n'existent même pas, et que l'emplacement était LIBRE !!! Bon, tout va bien, nous nous retrouvons un peu derrière tout le monde, mais l'avion étant loin d'être rempli, nous avons largement le choix des places. Mais la conséquense arrivant nous a bien échappée... C'est en effet en arrivant vers les 16h, devant les guichets des contrôles de passeports, que le stresse de ne pas arriver à temps pour notre correspondance en train à la gare de Bangkok, trois heures plus tard, s'est fait sentire ... Une file d'au moins 30 personnes par guichet bloque tout passage ! Une heure après, à la dernière personne devant nous, c'est la relève des fonctionnaires, qui prennent le temps de discuter entre eux, devant tout ce monde impacient ! C'est bon, Julie et moi passons en même temps, elle au guichet de droite, moi à sa gauche. Après inspection, le fonctionnaire, très souriant, me fournira une adresse sur Chiang Mail, en me demandant d'en prévoir une la prochaine fois... Ouf ! C'est fini ! On n'a plus que 2 heures pour rejoindre la gare centrale ferrovière. C'est un peu court, surtout par heure de pointe, pour prendre un bus public et le métro, même si cela ne nous avait couté moins de 70 baths chacun à l'aller. Nous décidons donc de faire la queue pour prendre un "taxi mètre". Une hotesse de l'aire nous avais informé que cela devrait nous couter 200 baths. En fait, nous serons oblige de payer 450 baths, au taxi !
Notre tour arrivant, devant un guichet, un homme nous demande notre destination. Je lui dit "At the main train station". Il nous demande pour quelle train. Je lui réponds "for Chiang Mai". Je lui demande combien coute le taxi. Il nous répond "450 baths". J'ai beau lui dire que je suis au courant du vrai prix, il n'y a rien à faire ! Il me demande alors "cheaper ?". Oui, bien sur ! Cheaper ! Il note alors la consigne sur un bout de papier, et la donne au chauffeur de taxi suivant. Voila pourquoi cette petite anecdote nous a couté si cher...

C'est un jeune thailandais, aux cheveux noir et longs, visage fin, l'air dynamique et souriant. Il ne parle pas du tout anglais. Que thailandais.

C'est alors qu'une fois embarqués dans sa voiture, il appuie à font sur l'accélérateur, et ne cessera d'accélérer, en slalomant entre les voitures, tout en marmonant dans un semi rire contagieux, jusqu'à devoir freiner en urgence devant un mur d'eau de mousson très violante et très localisée. Roulant alors au pas, nous remarquons la forme de la poignée de boite de vitesse; une tête de mort en argent ! Cela colle tout à fait au personnage.



Une fois l'orage passé, il redémarre en trombe, mais tout en faisant attention, très habitué, aux risques d'aquaplanning. Il conduit vite, double vite, mais avec précision. Julie est effrayée. J'essaie de la rassurer, mais nous sommes déjà arrivés... à la gare routière !! Il n'a rien compris !! Ou plutôt c'est son patron qui n'a rien compris ! En guise de "Cheaper", il voulait en fait nous proposer le moyen de transport le moins cher pour rejoindre Chiang Mai, sans avoir compris que nous avions déjà nos billets de train !! Et vlan ! Nous voilà à nouveau embarqué dans ce manège infernal à bord d'un as du volant ! On en rit nerveusement ! Lui aussi ! Partant encore plus vite, nous arrivons finalement, en un seul morceau, 15 minutes plus tard, à la gare ferrovière ! OUF !! Quel histoire de fous !





Le train part à 19h35 et nous avons une heure d'avance. L'idéal pour manger un morceau, et se remettre de ces émotions !


Notre train démarre à l'heure, nous dedans, en compartiment couchette. Les banquettes n'étant pas encore montée en couchette, nous profiterons alors du service de restauration pour faire un vrai repas pour 150 baths chacuns (entrée, plat et dessert compris !); et commender pour le même prix le petit déjeuner tout aussi copieux, servi le lendemain une heure avant l'arrivée en gare de Chiang Mai.





Ce wagon est en meilleur état, et bien plus propre, que le précédent pris de Krabi à Bangkok. Julie dormira en bas cette fois-ci; moi en haut. Notre nuit sera relativement reposante. Rien à voir avec la dernière nuit en train... Notre petit dèj est bien agréable. Un policier en uniforme passera avec un porte voie, pour souhaiter, avec une gentillesse déconcertante, la bienvenue et le bonjour à tous les voyageurs, dans la langue de leur pays respectifs ! Trop mignon !









Alors qu'en dessendant du train, nous discutons avec un fonctionnaire pour qu'il nous indique la meilleur façon de rejoindre notre "Garden Guest House", et la moins chère, un homme, avec la casquette "Garden Guest House" s'interpose doucement, et nous conduit à son taxi-break. Le convoyage étant prévu dans la réservation prépayée, un groupe de 7 autres personnes sont déjà à bord. Beaucoup de français ! Nous arrivons 10 minutes plus tard. La façade de cette auberge n'est pas aussi reluisant que sur la photo, et surtout très près de la route, mais cette dernière n'est pas trop fréquentée. L'accueil est cordial, mais sans plus. Je discute avec un homme, un employé de 50 ans. Il ne m'inspire pas confiance. Il ne semble, une fois de plus, ne s'intéresser qu'à mon portefeuille. Il cherche à savoir si l'on est habitué au pays ou si nous sommes de jeunes et naïfs novices ! Je ne m'en occuperais plus, jusqu'à ce qu'après nous être reposés et douchés dans notre chambre, ils viennent à nouveau nous casser les pieds ! Ca promet !! ...



En tout cas, ça y est ! On est enfin à Chiang Mai !
On se douche, on fait une petite lessive; et hop ! On part manger un morceau et visiter la ville, jusqu'à 18h !
C'est parti !!...





Paolo