samedi 25 août 2007

Retour en thailande, destination Chiang Mail...

Nous partons donc, lundi 13 aout, de notre auberge vers les 9h, après que le gérant, un anglais quadragénaire très aimable, nous ai expliqué où prendre le minibus pour l'aéroport, direction Bangkok. Nous avons ensuite un train pour Chiang Mai à 19h30, pour arriver le lendemain matin vers les 10h...



Vers les 9h, après nos adieux au cours du dernier petit dèj dans cette charmante auberge vietnamienne, nous demandons comment récupérer le bus pour l'aéroport.

Le gérant irlandais nous répond. Son explication est très simple, le départ du bus se situant derrière l'église Saint Josephe, juste deux rues plus loins, à 800 petits mètres de l'auberge.
Bien chargés, un gros sac de 12 kg chacun sur le dos et un "petit" de 8 kilos devant (en bagage accompagné), nous partons confiants, le plan en main... dans la mauvaise direction !!
Sur de nous, nous finirons par nous perdre, et rebrousserons chemin, en nage, pour enfin arriver devant le minibus, à 9h40 !!!
Le plus rigolot là dedans c'est que le seul moment où l'on s'est fait interpeler par un taxi, c'est juste 50 m avant le minibus ! Ils se disputent les clients aux points stratégiques... Soulagés, nous avons aussi le temps de souffler un peu, le minibus ne partant que vers les 10h.



Il ne nous aura couté que 1 euros chacun, et nous déposera à l'aéroport 40 minutes chrono après, comme promis ! Mais quel stress !! Faut vraiment avoir confiance en notre chauffeur ! Comme à notre arrivée depuis l'aéroport, notre pilote n'aura cessé de klaksonner, au milieu d'une foule chaotique de motocyclettes, aux allures cadensées par les dépassements hasardeux de camions en tous genres ! La folie, ce pays ! Est-ce parce que certains d'entre eux croient en la réincarnation qu'ils font preuve d'aussi peu d'insouciance du danger ?



A l'aéroport, notre avion ne partant qu'à 14h pour Bangkok, et l'enregistrement n'étant prévu que pour 12h20, nous écrivons quelques cartes postales, et prenons un petit encas. L'ambiance est relaxe !







Une petite anecdote nous aura couté quelques 400 baths... A notre enregistrement, alors que nous avons cette fois-ci pris soin de délester nos gros sac de soute pour bien bourrer les bagages accompagnés (presques plus lourds !!), Air Asia fixant scandaleusement la limite des bagages en soute très bas, à 15 kg, l'hotesse de l'air nous aura délivré un ticket de vol avec place numérotée, contrairement à l'aller (emplacement libre). Très bien, nous sommes nous dit. Inutile de se presser, l'embarquement ne commençant que dans une heure. Nous attendons donc, assis 20 m devant le comptoire d'embarquement, 13h20... Pendant ce temps, nous remarquons un couple qui se pointe juste devant le comptoire, et n'en bouge plus. Alors que nous étions les premiers arrivés, une file d'attente de 70 personnes se constitue ainsi en moins de 5 minutes; devant ce premier couple. Ayant des places numérotées, Julie et moi ne comprenons pas cet empressement. Cela nous fait bien rire !! A tord, bien sur, car nous comprenons, en rejoignant la fin de file, qu'en rentrant dans l'avion, nos numéros de place n'existent même pas, et que l'emplacement était LIBRE !!! Bon, tout va bien, nous nous retrouvons un peu derrière tout le monde, mais l'avion étant loin d'être rempli, nous avons largement le choix des places. Mais la conséquense arrivant nous a bien échappée... C'est en effet en arrivant vers les 16h, devant les guichets des contrôles de passeports, que le stresse de ne pas arriver à temps pour notre correspondance en train à la gare de Bangkok, trois heures plus tard, s'est fait sentire ... Une file d'au moins 30 personnes par guichet bloque tout passage ! Une heure après, à la dernière personne devant nous, c'est la relève des fonctionnaires, qui prennent le temps de discuter entre eux, devant tout ce monde impacient ! C'est bon, Julie et moi passons en même temps, elle au guichet de droite, moi à sa gauche. Après inspection, le fonctionnaire, très souriant, me fournira une adresse sur Chiang Mail, en me demandant d'en prévoir une la prochaine fois... Ouf ! C'est fini ! On n'a plus que 2 heures pour rejoindre la gare centrale ferrovière. C'est un peu court, surtout par heure de pointe, pour prendre un bus public et le métro, même si cela ne nous avait couté moins de 70 baths chacun à l'aller. Nous décidons donc de faire la queue pour prendre un "taxi mètre". Une hotesse de l'aire nous avais informé que cela devrait nous couter 200 baths. En fait, nous serons oblige de payer 450 baths, au taxi !
Notre tour arrivant, devant un guichet, un homme nous demande notre destination. Je lui dit "At the main train station". Il nous demande pour quelle train. Je lui réponds "for Chiang Mai". Je lui demande combien coute le taxi. Il nous répond "450 baths". J'ai beau lui dire que je suis au courant du vrai prix, il n'y a rien à faire ! Il me demande alors "cheaper ?". Oui, bien sur ! Cheaper ! Il note alors la consigne sur un bout de papier, et la donne au chauffeur de taxi suivant. Voila pourquoi cette petite anecdote nous a couté si cher...

C'est un jeune thailandais, aux cheveux noir et longs, visage fin, l'air dynamique et souriant. Il ne parle pas du tout anglais. Que thailandais.

C'est alors qu'une fois embarqués dans sa voiture, il appuie à font sur l'accélérateur, et ne cessera d'accélérer, en slalomant entre les voitures, tout en marmonant dans un semi rire contagieux, jusqu'à devoir freiner en urgence devant un mur d'eau de mousson très violante et très localisée. Roulant alors au pas, nous remarquons la forme de la poignée de boite de vitesse; une tête de mort en argent ! Cela colle tout à fait au personnage.



Une fois l'orage passé, il redémarre en trombe, mais tout en faisant attention, très habitué, aux risques d'aquaplanning. Il conduit vite, double vite, mais avec précision. Julie est effrayée. J'essaie de la rassurer, mais nous sommes déjà arrivés... à la gare routière !! Il n'a rien compris !! Ou plutôt c'est son patron qui n'a rien compris ! En guise de "Cheaper", il voulait en fait nous proposer le moyen de transport le moins cher pour rejoindre Chiang Mai, sans avoir compris que nous avions déjà nos billets de train !! Et vlan ! Nous voilà à nouveau embarqué dans ce manège infernal à bord d'un as du volant ! On en rit nerveusement ! Lui aussi ! Partant encore plus vite, nous arrivons finalement, en un seul morceau, 15 minutes plus tard, à la gare ferrovière ! OUF !! Quel histoire de fous !





Le train part à 19h35 et nous avons une heure d'avance. L'idéal pour manger un morceau, et se remettre de ces émotions !


Notre train démarre à l'heure, nous dedans, en compartiment couchette. Les banquettes n'étant pas encore montée en couchette, nous profiterons alors du service de restauration pour faire un vrai repas pour 150 baths chacuns (entrée, plat et dessert compris !); et commender pour le même prix le petit déjeuner tout aussi copieux, servi le lendemain une heure avant l'arrivée en gare de Chiang Mai.





Ce wagon est en meilleur état, et bien plus propre, que le précédent pris de Krabi à Bangkok. Julie dormira en bas cette fois-ci; moi en haut. Notre nuit sera relativement reposante. Rien à voir avec la dernière nuit en train... Notre petit dèj est bien agréable. Un policier en uniforme passera avec un porte voie, pour souhaiter, avec une gentillesse déconcertante, la bienvenue et le bonjour à tous les voyageurs, dans la langue de leur pays respectifs ! Trop mignon !









Alors qu'en dessendant du train, nous discutons avec un fonctionnaire pour qu'il nous indique la meilleur façon de rejoindre notre "Garden Guest House", et la moins chère, un homme, avec la casquette "Garden Guest House" s'interpose doucement, et nous conduit à son taxi-break. Le convoyage étant prévu dans la réservation prépayée, un groupe de 7 autres personnes sont déjà à bord. Beaucoup de français ! Nous arrivons 10 minutes plus tard. La façade de cette auberge n'est pas aussi reluisant que sur la photo, et surtout très près de la route, mais cette dernière n'est pas trop fréquentée. L'accueil est cordial, mais sans plus. Je discute avec un homme, un employé de 50 ans. Il ne m'inspire pas confiance. Il ne semble, une fois de plus, ne s'intéresser qu'à mon portefeuille. Il cherche à savoir si l'on est habitué au pays ou si nous sommes de jeunes et naïfs novices ! Je ne m'en occuperais plus, jusqu'à ce qu'après nous être reposés et douchés dans notre chambre, ils viennent à nouveau nous casser les pieds ! Ca promet !! ...



En tout cas, ça y est ! On est enfin à Chiang Mai !
On se douche, on fait une petite lessive; et hop ! On part manger un morceau et visiter la ville, jusqu'à 18h !
C'est parti !!...





Paolo


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